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Noir, c’est noir, 12 janvier 2010
La rencontre entre Eric Jordana et la réalisation s’est imposée après 10 années de métier en tant qu’acteur et a été nourrie par ses échanges avec Didier Mounier, auteur de la nouvelle Portrait robot.
Polar filmé en noir en blanc pour rendre compte de la recherche d’une esthétique parfaite de l’image, Portrait robot est avant tout une satyre de la société actuelle sur la question de genre et plus précisément sur l’articulation entre l’Amour et le sexe.
Cette adaptation cinématographique de la nouvelle de Didier Mounier, qui est sans équivoque aucune une référence en matière de love on line, est le premier volet d’un triptyque qui, comme le souligne Eric Jordana « dans la société actuelle, déjà très policée, n’est pas politiquement correct ».
Portrait robot est donc un film qui a le mérite de casser les stéréotypes, notamment ceux concernant l’image de la femme, et relatant avec brio la névrose amoureuse si chère à nos sociétés contemporaines qui loin de faire le plébiscité de l’Amour veillent à anéantir la force et la beauté du lien d’amour qui unit deux êtres pour faire face à la complexité de notre monde.
Ce premier court-métrage d’Eric Jordana est soutenu par la région laquelle affiche une réelle dynamique dans son soutien à la création cinématographique et audiovisuelle.
