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Le 02 septembre 2008, l’Usine de Tournefeuille, fabrique des arts de la rue, a officialisé son emménagement dans des locaux à la taille de ses projets.
Lieu de création, de fabrication, de résidence, de production et de formation, cette structure tient son nom à l’appropriation sauvage d’une ancienne usine d’équarrissage à la sortie de Blagnac dans les années 80 par un groupe d’artistes pluriels, dont le Royal de Luxe faisait alors partie.
L’Usine, explore les territoires dans la création, inscrit la création dans l’appropriation de l’espace public, veille à redéfinir les contours des Arts de la rue, et non des Arts dans la rue, dans la perspective de mettre fin à la dichotomie intérieur/extérieur, raccourci quelque peu cavalier du potentiel de cette forme d’art.
Constituée en association depuis 1994, l’Usine voit aujourd’hui le travail effectué par les artistes au sein de cette structure reconnu et légitimé par l’attribution du titre de lieu conventionné en tant que nouveau territoire de l’art et l’installation sur un site donnant aux artistes toute latitude à leurs réalisations.
Ce collectif artistique regroupe aujourd’hui cinq compagnies : la Machine, structure spécialisée dans la fabrication de décors et d’automates de spectacle, le Phun, compagnie de théâtre de rue, les P’tites d’en face, compagnie orientée jeune public, la Ménagerie, studio de création d’images et de films d’animation et les Thérèses, spécialistes de la gestion et de la comptabilité des différentes compagnies de la structure.
Ces nouveaux locaux offrent une importante capacité de création avec une halle de 11 mètres de hauteur équipée d’un pont roulant, une costumerie, des salles de réunions et des ateliers pour chacune des compagnies ; de stockage pour les décors et les costumes ; de confort avec une salle de résidence équipée, d’hébergement pour les compagnies ainsi qu’un espace dédié aux services technique et administratif.
Fidèles au principe de la mutualisation des espaces, Mathieu Maisonneuve précise : « dans les années 90, il n’existait pas de reconnaissance des Arts de la rue, nous avions donc opté pour la mutualisation par souci économique. Aujourd’hui, la mutualisation répond précisément à nos attentes ; philosophiquement, l’union fait la force ».