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Après avoir beaucoup tourné en Europe (Londres, Manchester, Berlin, Barcelone, etc.) pour présenter son premier maxi 33T, Electrosexual est à l’affiche de la rentrée musicale toulousaine avec plusieurs concerts et la sortie d’un album enregistré en Allemagne cet été avec les Scream Club.
Personnalité atypique qui fait rimer autonomie avec collaborations artistiques, Electrosexual revendique son indépendance face aux grandes majors et rapporte de ses voyages sa fascination pour Berlin, Londres ou Montréal qu’il qualifie de lieux dynamiques en terme de création musicale non sans constater que Toulouse manque de dynamisme en la matière.
La richesse de son actualité a été l’occasion pour la rédaction lisartienne de rencontrer Electrosexual, explorateur de sons nouveaux et aventurier dans l’âme.
Une interview en exclusivité.
I. C : Comment est né Electrosexual ?
Electrosexual : Le projet est né en septembre 2003 à mon retour de Montréal. Grand consommateur de musique, à Montréal, je découvre qu’il y a beaucoup de choses qui existent et cela me donne envie de créer mon propre projet. La musique est la source de tout et à partir des synthés, j’ai créé mon propre univers musical.
C’était d’abord un besoin. J’ai commencé à être DJ dans des soirées et le son plaisait. Ensuite, avec François et Sébastien, deux amis, on a commencé à organiser de nombreuses soirées à Toulouse et on a créé le label « Rock Machine » en 2005.
I. C : Pourquoi ce nom Electrosexual ?
Electrosexual : Il y a une relation qui s’opère avec les machines que j’utilise lors de la création de mes morceaux : les synthétiseurs analogiques que j’apprivoise doivent être patchés, pluggés, synchronisés et connectés entre eux, c’est très tactile. J’utilise également des contrôleurs à rubans qui permettent de modifier les sons en fonction du mouvement des doigts sur le ruban ; de ce fait, la musique créée devient orgasmique.
I. C : Comment a évolué votre travail ces dernières années ?
Electrosexual : La concrétisation de mon travail est venue avec la sortie du premier maxi. Cela nous a fait prendre un nouveau virage.
I. C : C’est-à-dire ?
Electrosexual : Le premier disque est une collaboration avec les Sream Club d’Olympia, Washington, je voulais travailler avec elles sur ce projet et elles ont accepté. Je suis alors parti à Londres pour m’occuper de la production et de la diffusion. Je tenais à m’occuper de tout sur ce premier maxi pour maîtriser la chaîne de A à Z et avoir la garantie de la qualité et rester autonome par rapport aux majors. Je suis très friand d’autoproduction.
J’arrive donc chez Rough Trade avec mon disque sous le bras, ils ont un coup de cœur et décident de le diffuser en Angleterre. Cela a été une révélation pour moi, cela m’a donné la confirmation qu’il fallait que je continue dans cette voie.
I. C : Votre prochain album sortira-t-il au format vinyl ?
Electrosexual : Oui, l’album sortira aussi en vinyl car c’est un format qui laisse un espace plus important à l’aspect visuel qui est toujours très important dans mon travail. Ensuite, il nécessite un geste particulier : il est fragile et il faut être attentif pour tourner la face.
Il y a aussi un aspect « collector » car le tirage est forcément limité. Le picture Disque Fine as Fuck, qui maintenant est épuisé, n’existe qu’à 500 exemplaires dans le monde et il n’y aura aucun retirage.
Samedi 06/09/2008 < ELECTROSEXUAL + Transformer Di Roboter DJ (Berlin) + Ray Valentine < L’Ambassade < 22, Bd de la Gare< 31500 Toulouse < 22h00 < 5 €
Jeudi 11/09/2008 < ELECTROSEXUAL + Kidz on Glue < Apollo Barcelona < Avinguda Paral.lel 57 - 59 < 23h00 < 8 €
Jeudi 18/09/2008 < ELECTROSEXUAL & SCREAM CLUB (LIVE) + Chrissy Murderbot DJ (Chicago) < Cri de la mouette < Allées de Barcelone < 31000 Toulouse < 22h00 < 6 €
Fine as Fuck, Electrosexual & Scream Club feat. Peaches, Rock Machine, 2006. (épuisé)
Electrosexual feat Scream Club Im going crazy
Un livre : « Rock Machine », Norman Spinrad, 1989
Un disque : « Scott 4 », Scott Walker, 1969
Un film : « Lolita », Stanley Kubrick, 1962