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ELISABETH MY DEAR !, 9 juillet 2007

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L’Association Elisabeth my Dear existe depuis 1997 et rassemble chaque année un public toujours plus nombreux et enthousiaste autour du festival "Ô les chœurs". EMD fédère ses spectateurs autour de la musique et conjugue aussi la culture au pluriel en ouvrant la scène musicale à des plasticiens, au cinéma, théâtre, etc. Riche de ces neuf années de programmation, pour célébrer sa dixième édition, l’Association EMD a organisé une soirée spéciale le 16 juin 2007 dernier. LIS@RT est partie à la rencontre cette équipe dont l’ambition est de maintenir une programmation éclectique de qualité et de créer un pôle musical sur le pays de Tulle. Pari encore réussi sur cette soirée qui a fait la part belle à Olivier Mellano (Mobill/Psykick Lyrikah), Mary’s child qui offre à EMD sa dernière date et Signal électrique. Entretien avec Jérôme Monteil, président de l’Association.

Isabelle Cargol : Que signifie fêter ses 10 ans pour EMD ?
Jérôme Monteil : Une rétrospective des 10 ans vient d’être montée et on va voir les « Mary’s child » pour un concert exceptionnel, ils étaient venus en 1997 aux débuts d’EMD, et là, je pense qu’on va se prendre un coup de vieux !

I.C : Quelle est l’origine d’EMD ?
J. M : EMD est une initiative de Rémi Faure pour ne pas voir de rupture dans la programmation musicale à Tulle au moment où « Swing easy » arrêtait son activité. Nous nous sommes regroupés pour monter ce projet, auquel les toulousains participent chaque année.
En 1997, la première édition portait en ses germes ce qui est développé aujourd’hui : les concerts de musique en salles, dans les bars, les séances de cinéma, le théâtre et les arts plastiques grâce au festival qui se tient en novembre.
Cette manifestation est maintenant de grande envergure avec 8 soirées, 22 groupes lors du Barathon dont 17 en salles. « The rise and fall of the EMD empire ». Tu connais l’origine du nom de l’Association ? Il est inspiré d’un hymne Stonerosien, un hymne écossais repris par les Stone roses anti-anglophone. Il est sur un album dans lequel il y a un morceau d’anthologie « I wanna be adore ». Un peu égocentrique comme thématique quoi mais tellement glam !
On a développé le projet d’EMD jusqu’en 2006, qui fût un point culminant avec le système de chapiteau à la salle de l’Auzlou et une programmation très pointue. 2003 n’avait pas été une bonne année parce que la programmation n’a pas été reconnue par le public, 2004 était plutôt une année de remise en forme avec l’installation du festival dans la salle du Boulodrome, l’organisation de deux soirées et la création de la salle « les lendemains qui chantent ». L’année 2006 marque l’amorce de la remontée, c’était une année importante.

I. C : Sur quelles bases est élaborée la programmation artistique d’EMD ?
J. M : Notre volonté est de concilier deux objectifs : la volonté de programmer une scène électro indépendante de qualité et celle d’avoir des têtes d’affiches afin que le festival « Ô les chœurs » soit un festival important pour l’Association et la Ville. Ce double objectif est présent dans l’esprit de chacun des administrateurs d’EMD.
La programmation est aussi fonction de la cellule de programmation, elle évolue au gré des propositions et des goûts des membres de l’équipe. Et puis, nous tenons beaucoup à rester pluriel et à lier les différentes formes d’arts à la musique comme le cinéma, les arts plastiques.

I.C : A cette heure, le bilan est plutôt positif ?
J. M : Oui, il y a un événement installé qui fonctionne en interne avec une bonne équipe de bénévoles, une bonne représentation de l’esprit associatif, la création de deux emplois et un public qui se déplace en nombre (3500 personnes pour 14000 tullistes), des partenaires financiers publics et associatifs qui suivent.

I. C : Ce soir est une soirée spéciale hors festival ?
J. M : A l’occasion des 10 ans, on a fait cette programmation : apéro-concert, diffusion du documentaire et after. C’est exceptionnel car l’activité de l’Association est d’abord organisée autour du festival.

Actualité

du 23/10/07 au 02/11/07 : Festival « Ô les chœurs », Tulle (19)

Liens

Elizabeth My Dear
Olivier Mellano pour LIS@RT

 Jérôme Monteil a choisi


- Un film : « Chungking express », Wong Kar-Wai, 1995
- Un livre : « Baise-moi », Virginie Despentes, 2000
- Un disque « Dumy », Portishead, 1994

Tags

Musique Art Festival Théâtre programmation Association Culture Cinéma Scène Eclectique Olivier Mellano Tulle Rémi Faure

 








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