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S. Follère dessine depuis son plus jeune âge. Adolescente, elle réalise ses premiers portraits à partir de photo-matons et très vite la graphite s’inscrit dans le prolongement de ses doigts. En grandissant, elle s’intéresse de plus en plus au travail de Boticelli.
En 1987, elle s’inscrit à l’école Boulle de Paris pour affiner sa technique en dessin et modelage. Commence alors un important travail autour du corps et du figuratif, avec des sculpteurs tels que Jacques Gestalder, sculpteurs renommés et reconnus dans le milieu de la sculpture figurative classique française, école basée sur la transmission du savoir.
Pour Sandrine Follère, il est essentiel de passer par les techniques afin de structurer sa propre expression, elle prendra donc des cours jusqu’en 1995, période à partir de laquelle elle privilégiera le matériau terre. Aujourd’hui, Sandrine Follère articule son travail autour de trois axes : un travail de création par la sculpture, le développement personnel par l’Art et l’Art thérapie.
Isabelle CARGOL : Voulez-vous expliquer la signification de l’expression « développement personnel par l’Art » ?
Sandrine Follère : C’est un travail individualisé dont l’objectif est d’acquérir des techniques. Chacun développe son projet personnel en utilisant la technique artistique qui l’intéresse (modelage, dessin, collage,…). Mon travail consiste alors à accompagner les personnes dans leur démarche sensible et créative.
I. C : Existe-t-il une différence entre ce travail et celui d’Art thérapie ?
S. F : Dans l’Art thérapie, il est aussi tant question d’une démarche individualisée que d’une démarche de soin. C’est d’abord un travail autour de la libération de la parole par la matière. C’est un travail sur le corps et l’esprit, sur la nécessité de relier les deux. C’est un travail sur l’expression. Il existe des consignes de temps et d’espace à respecter pour atteindre l’espace du « lâcher-prise ». C’est dans ce cadre que chacun développe son expression propre. Investir son propre espace permet d’atteindre une liberté d’expression, de ressenti, d’harmonie.
Un film : « La ligne rouge », Térence Malic, 1998
Un livre : « Le sacré et le profane », Mircéa Eliade, 1987
Un disque : Tout Coltrane !